Le mot du Président – Décembre 2012
• Enfin, à titre personnel, je suis fier que notre organisation progresse. Dans un contexte syndical national en crise, à l’heure où les plus petites organisations syndicales représen-tatives comme la CFTC, l’UNSA ou la CGC-CGE se posent de sérieuses questions sur leur devenir après les élections profes-sionnelles, le SNSPP-PATS, lui, depuis le Congrès de Seignosse il y a trois ans, a progressé en valeur absolue. En plus de compenser nos membres partant pour une retraite bien méritée, de nouveaux sympathisants nous rejoignent, et font le pari qu’en étant plus nombreux et plus forts, nous pouvons encore mieux avancer dans le cadre du dialogue social et des réformes nationales. Et ce n’est que grâce à vous tous, grâce à la petite contribution qui est demandée (elle est exonérée d’impôts à 66%) que nous pouvons vous apporter une aide précieuse en matière de droit syndical, de droit social et de défense de vos conditions de travail, tout en restant libres de ton et d’action.
• Malheureusement, le tableau pourrait être encore un peu plus rose, si quelques déceptions ne s’étaient pas faits jour au cours de l’année, et notamment avec la DGSCGC. Cette direction serait-elle trop catégorielle, faute d’être générale ? Ne mériterait-elle pas de redevenir une direction parmi d’autres ? Sous couvert de maîtrise des dépenses publiques, plus rien n’est réalisé. Elle répond peu au courrier (plus d’une vingtaine de nos courriers très importants sont sans réponse), elle répond peu au téléphone (France Télécom a dû leur restreindre la ligne). Non, décidément, il y a un vrai problème dans cette direction, sans doute plus bercée par de belles sirènes (mais visiblement pas par celles de la majorité des SPP et des PATS). Nous réclamons depuis de nombreuses années que la DGSCGC organise des séances de travail entre les DDSIS et les organisations syndicales représentatives sur les thématiques de leurs choix. Le SNSPP-PATS aurait-il encore 15 ans d’avance, malgré l’affichage gouvernemental de redonner sa place au dialogue social ? La CNSIS pouvant être le bon niveau et le bon lieu pour des échanges techniques, nous œuvrons auprès de son Président, Yves Rome, pour y parvenir. Quoi de plus normal que des échanges avec nos « patrons » et nos « employeurs » ? Qu’est-ce qui peut bien faire peur ? Qui freine réellement ?
• Ensuite, après lui avoir soufflé le mot lors de notre entrevue, notre nouveau Ministre est devenu le premier sapeur-pompier de France lors du Congrès de la FNSPF.Bien dit ! Mais à force d’attendre, on ne voit pas grand-chose venir. Alors, oui, c’est vrai, la situation des policiers est sans doute compliquée, mais à force d’être à la remorque, on finirait par croire que les autorités ne veulent pas que la sécurité civile soit un véritable pilier de la sécurité nationale, comme cela devrait être le cas depuis des années. Nous verrons bien ce que nous réserve le Ministre pour 2013 et comptez sur nous pour être vigilants et réactifs !
• Dans tous les cas, il va bien falloir faire avancer les CTA-CODIS, les SSSM, les ESD, la clause de revoyure ou encore la santé et la qualité de vie au travail. Rien que cela, il y en a pour des mois de travail, de quoi occuper un petit peu la DGSCGC. Mais, me vient subitement à l’esprit une idée saugrenue (?). A-t-elle vraiment envie de faire avancer ces dossiers ? Et bien qu’elle nous le dise très clairement et très rapidement, nous saurons, avec nos collègues de la Dynamique des Acteurs de la Sécurité Civile, prendre nos responsabilités !
• Voilà, mes chers amis, comment se préfigure l’année 2013, qui comme vous le constatez, ne sera pas de tout re-pos pour concrétiser nos revendications et propositions. Pour autant, il ne faut pas perdre de vue le plus important. Même si chacun est amené à connaître quelques désagréments profes-sionnels, il peut se ressourcer auprès des siens et de ses amis, et c’est sans doute là que la richesse existe. Chers amis, je vous souhaite une belle et heureuse année 2013, qu’elle puisse vous apporter santé, satisfaction et réussite per-sonnelles avant toute autre chose !