DECES DE DEUX SAPEURS-POMPIERS DU SDIS 02
Nous faisons part de notre profonde tristesse à l’annonce du décés de deux sapeurs-pompiers du SDIS de l’Aisne alors qu’ils […]
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Le grade de contrôleur général de sapeurs-pompiers professionnels est un grade récent, créé par le décret du 30 décembre 2016. Il s’inscrit dans le cadre d’emplois de conception et de direction des sapeurs-pompiers professionnels, qui comprend également les grades de colonel et de colonel hors classe.
Ce grade peut être complété par l’appellation d’inspecteur général lorsque l’officier de sapeurs-pompiers professionnels occupe certains emplois au sein des services de l’Etat, à la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises ou encore dans certains ministères.
Les grades de contrôleur général et d’inspecteur général sont associés à une tenue d’uniforme comprenant un képi et des épaulettes. Le képi et les fourreaux d’épaules portent des bûchers flamboyants brodés au fil d’argent. Le grade de contrôleur général comporte deux bûchers, celui d’inspecteur général en comporte trois.
L’arrêté du 8 avril 2015 modifié rappelle le nom précis de l’appellation de ces grades. Les officiers de sapeurs-pompiers nommés à ces grades doivent être appelés : « Monsieur/madame le/la contrôleur(e) général(e) » ou « Monsieur/madame le/la Directeur/directrice » lorsque l’agent occupe un emploi de directeur départemental de SDIS.
En aucun cas, ces officiers ne peuvent bénéficier de l’appellation de « Général ».
Celle-ci est strictement réservée aux officiers des armées durant leur carrière. Ils sont nommés à ces grades à la suite des formations militaires qualifiantes correspondantes.
Se faire appeler « mon général » ou ne pas corriger une erreur d’appellation lorsque l’on est contrôleur général de sapeurs-pompiers professionnels est une usurpation de grade punissable par la loi.
Malgré les nombreux rappels effectués afin que les appellations soient respectées, un certain nombre d’officiers de sapeurs-pompiers professionnels continuent à se faire appeler « mon général ». Les officiers concernés se reconnaitront !
Nous ne pouvons que regretter ces situations que nous dénonçons, il en va de la crédibilité des emplois supérieurs de direction des services d’incendie et de secours et de la fonction de chef de corps départemental.